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Économie
Grâce au texte remarquable d'E. Martin, retrouvons le paysage économique
du Lodèvois moyenâgeux :"Sans être stérile,
le sol du Lodèvois est pauvre, surtout dans le haut pays. Il produit
un peu de vin, du blé et des fruits : châtaignes, noix, amandes,
pommes, poires, nèfles, cerises, prunes, coings, grenades ; des
légumes : raves, lupin, oignons, poireaux... Mais surtout il nourrit,
de l'herbe courte du plateau du Larzac, l'excellent bétail qui se rend, pour
estiver, sur les hauts plateaux. Bufs et vaches, brebis et moutons,
chèvres comme porcs, voilà la vraie richesse du pays, la
source véritable de ses industries. Le premier revenu des troupeaux,
c'est leur toison, qui fournit à la draperie... Le lait est un
autre produit des troupeaux. On l'employait, dans la montagne, à
la fabrication des fromages... Tué, l'animal fournit, avec la viande
pour l'alimentation, la graisse et la peau pour l'industrie..."
Cette prospérité due au travail de la laine et à
ses accessoires à fait la richesse de Lodève, de Clermont
l'Hérault et de nombreux villages du bassin de la Lergue. La disparition
de ces industries au début du XX° siècle va provoquer l'effondrement
de l'économie régionale.
Ces dernières années, l'agriculture a évolué
vers une production de vins de qualité (A.O.C.) et la promotion
des produits du terroir, tels l'olive et ses dérivés. L'apport,
non négligeable, que fournissait la COGEMA à l'économie
lodèvoises venant de disparaître, il devient crucial de développer
d'autres axes économiques afin de relancer une région à
nouveau fragilisée. Le tourisme en utilisant les nombreuses richesses,
tant patrimoniales que naturelles, du Lodèvois pourrait bien être
la solution à la crise. |
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